Présentation générale de l'alternance
alternance immobilier

Présentation générale de l'alternance

Véritable catalyseur d’emploi et garant d’une insertion professionnelle rapide et qualité, l’alternance s’est peu à peu frayé un chemin dans le paysage de l’enseignement dans l’Hexagone jusqu’à devenir une priorité gouvernementale pour la promotion de l’emploi. Le point sur les grandes lignes de cette configuration d’étude…

Un coût de formation réduit grâce à la rémunération

L’alternance prend deux formes en fonction des objectifs de l’étudiant : l’apprentissage ou la professionnalisation. Ces deux matérialisations affichent de nombreux points communs : il s’agit dans les deux cas de coupler des enseignements théoriques en classe à des périodes de travail effectif dans une entreprise d’accueil. Les deux configurations assurent également à l’alternant une rémunération qui vient baisser drastiquement le coût de la formation. Cette rémunération en pourcentage du SMIC varie en fonction de l’âge de l’alternant et du diplôme qu’il prépare. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’alternance ne concerne pas uniquement les métiers dits « manuels ». En effet, plus de 500 métiers sont aujourd’hui concernés, du CAP au bac+5 avec toutefois une certaine hégémonie du secteur des services qui accapare 50% des embauches en alternance.

Des défis à relever par l’Etat pour booster l’alternance

Perçue à juste de titre comme une redoutable arme anti-chômage, l’alternance fait depuis quelques années l’objet d’une attention gouvernementale appuyée. En effet, L’Etat a porté à 4% le quota minimum des alternants dans les entreprises de plus de 250 salariés sous peine de pénalités. Les entreprises qui dépassent ce quota bénéficient par ailleurs de bonus. Pour accentuer le rôle de l’alternance en tant que voie royale vers l’emploi, l’Etat est encore amené à pallier plusieurs blocages qui freinent l’émergence d’un écosystème favorable à cette modalité d’apprentissage et de professionnalisation :

  • La perte de vitesse du CAP et la quasi-disparition des BEP ;
  • La réticence de certaines entreprises à signer des CDD longs ;
  • Le manque d’ouverture de certains secteurs d’activité comme la bancassurance ;
  • L’image de l’alternance qui, bien qu’elle s’améliore, reste encore mêlée aux métiers manuels.